Mosquito Coast Factory, Atelier Benoît-Marie Moriceau

UNE ARCHITECTURE UNIQUE

 

Le bâtiment est le fruit d'une collaboration entre l'artiste Benoît-Marie Moriceau et l’atelier Tolila+Gilliland, lauréat de la Première Œuvre du Moniteur en 2012 . L'accès se fait par un portail monumental qui, une fois clos, devient quasi imperceptible, formant un large cube bardé de métal et dépourvu d'ouvertures. L'ensemble de l'atelier baigne dans une lumière équilibrée grâce au matériau translucide utilisé pour la façade nord et le cloisonnement intérieur. Structuré selon une trame systématique, l'espace intérieur obéit à une logique de symétrie dessinée par la charpente en acier galvanisé. La nef est un espace central tout en hauteur réservé à l'assemblage de pièces de grande échelle, tandis que les deux bas-côtés sont destinés à la production et au stockage des œuvres. Les deux tribunes supérieures, desservies par des escaliers collatéraux, abritent quant à elles un espace de résidence, des bureaux, une bibliothèque, une cuisine et un hébergement collectif.

Vue générale de Mosquito Coast Factory, 2011 / Maquette de Mosquito Coast Factory, 2011.
Vues axonométriques de Mosquito Coast Factory, 2010. Atelier Tolila+Gilliland.

 

 

 

Zone de stockage des œuvres, Mosquito Coast Factory, 2021 / Bureaux de Mosquito Coast Factory, 2016.

CECI EST UNE ÎLE

 

« Ceci n’est pas un hangar. Ceci est une île. L’intention première du maître d’ouvrage consistait à installer son atelier d’artiste comme la possibilité d’une île culturelle au milieu d’une zone industrielle. Le projet devait non seulement répondre à des nécessités de production et de stockage, mais également lui offrir un cadre d’habitation, de recherche et d’exposition. J’ai donc cherché à produire un bâtiment qui s’adapte à ces destinations multiples tout en convoquant des principes architecturaux qui reflètent les préoccupations artistiques du commanditaire. Ainsi, la masse cubique en acier galvanisé s’inscrit autant dans la continuité de l’architecture industrielle que dans l’évocation de la sculpture minimaliste. L’organisation systématique de la trame intérieure favorise la modularité des usages. L’expression brute des matériaux, la simplicité du plan et l’économie des moyens accompagnent la recherche de détails dessinés. Les portes monumentales, presque invisibles lorsqu’elles sont closes, délivrent, par leur ouverture, une image théâtralisée de l’intérieur du bâtiment. La découverte du lieu est ponctuée par différentes séquences : la grande nef au centre de l’espace, les cellules latérales, les plateaux supérieurs conçus comme des tribunes, la symétrie assumée et renforcée par les deux escaliers, la diffusion douce de la lumière par la façade Nord, à l’image des ateliers du siècle dernier, et les portes arrière qui s’ouvrent sur le paysage. C’est avec la somme de tous ces éléments que j’ai imaginé ce lieu, ici et maintenant. Ceci n’est pas un hangar. Ceci est une île. »

 

Gaston Tolila

 

 

ESPACES DISPONIBLES

 

— Studio de recherche de 50m2

— Atelier de production partagé de 300m2

— Bibliothèque et cuisine collective de 70m2

— Chambre de 16 m2

— Place de parking et jardin

— Pour les résidents non véhiculés, un vélo est mis à disposition

 

 

ÉQUIPEMENT

 

— Outillage : scie circulaire, scie pendulaire, rabot électrique, défonceuse, perforateur, visseuse, pistolet peinture, etc.

— Informatique : Apple macbook pro 16 pouces, moniteur LG HDR 4K, connexion haut débit.

— Audiovisuel : boitier Canon Eos 5D Mark III, objectif EF 24-70mm, trépied Manfrotto 190X, Drone Parrot Anafi 4K, videoprojecteur Samsung SP-LSP7T